Les avantages du jeûne intermittent

Jeûne intermittent,
qu’est-ce que c’est ?

C’est tout simplement le fait de ne pas manger durant une période définie, de 12h au minimum ! Le reste du temps, on mange tout à fait normalement. Le jeûne intermittent 16/8, pour ne citer que lui, on en parle beaucoup en ce moment, et pourtant ce type de pratique est bel et bien vieux comme le monde!

Comment le pratiquer ?

Le plus pratiqué est le jeûne intermittent 16/8: il suffit (c’est peu de le dire) de ne pas manger pendant 16h et d’utiliser les 8 heures suivantes pour organiser ses repas.

Pourquoi jeûner ?

Selon Lila, nutritionniste et co-fondatrice de NUTRI+, « ce n’est pas une méthode miracle pour atteindre un objectif mais plutôt une façon de s’alimenter qui convient à certains. » « Sur le plan hormonal, il y a une amélioration du statut de la ghréline pour moins de faim et de la leptine pour plus de satiété » c’est donc aussi une façon pure de se reconnecter ces deux sensations.

En ce qui concerne le jeûne intermittent, des études scientifiques mettent en avant le fait qu’il favorise l’hormone de croissance chez les adultes, et améliore la sensibilité à l’insuline. Cette méthode commencerait même à faire ses preuves dans la prévention de certaines maladies comme l’Alzheimer.

Est-il vraiment efficace
pour perdre du poids ?

En théorie, certaines études montrent que le jeûne intermittent faciliterait effectivement la perte de poids, et la perte de graisse viscérale.

Ugo, co-fondateur de NUTRI +, nous rappelle cependant que « seul le déficit calorique permet de perdre du poids, c’est-à-dire manger moins d’énergie que ce que l’on dépense. On peut faire le jeûne intermittent, être en surplus et donc prendre du poids. Cette méthode est très utile pour apprendre à bien ressentir sa faim, mais contraignante par exemple pour les sportifs : le timing d’une séance et le jeûne peuvent être contre-productifs. »

Alors ce jeûne ?

C’est quand même plus une routine alimentaire qui convient
à certains qu’une méthode pour perdre du poids.

Je veux m’y mettre,
comment m’y prendre ?

Voici les conseils avisés de nos nutritionnistes dans le cadre d’un jeûne intermittent :

Si vous n’avez pas l’habitude de prendre un petit-déjeuner et que cela n’impacte pas votre alimentation, alors le 16/8 pourrait vous correspondre. Par exemple, vous finissez de dîner à 20h et votre prochain repas a lieu le lendemain à 12h, ce qui respecte le jeûne de 16H. En revanche si vous avez l’habitude de prendre un petit-déjeuner, sauter ce repas pourrait avoir un impact négatif sur votre alimentation, et donc jeûner ne serait pas optimal dans ce cas.

Ce n’est pas une méthode miracle, mais simplement une routine alimentaire. Il est intéressant d’essayer le jeûne intermittent sur quelques jours afin de ressentir véritablement la sensation de faim qui peut s’oublier dans le temps, surtout à notre époque car nous sommes systématiquement poussés à la consommation. Nous vous conseillons d’être suivi par un professionnel de la nutrition si vous pratiquez le jeûne, afin d’apporter tout ce dont vous avez besoin malgré la longue période de jeûne !

Dis-moi quand tu jeûnes,
je te dirais qui tu es !

En conclusion, le jeûne est très bénéfique pour en apprendre plus sur soi ! Bonjour l’autorégulation… Quel que soit le type de jeûne, c’est un excellent moyen de prendre du recul face à l’alimentation et d’apprendre à s’autoréguler, de ressentir à nouveau la sensation de faim.

Mais attention, ce n’est pas fait pour tout le monde ! Il faut avant tout tester ces méthodes sans que ce soit une source d’angoisse.

« Le jeûne intermittent contraint la personne à manger sur une période définie, ce qui peut générer de la restriction sévère à terme et poser problème. De toute façon, la meilleure alimentation, c’est celle qui vous convient où on allie plaisir et santé. » confie Lila.

Et pour finir, peut-on faire
du sport quand on jeûne ?

« Oui, il faut seulement adapter sa pratique sportive en fonction des prises alimentaires. Personnellement, je déconseille le sport à jeun de manière générale car il facilite la fonte musculaire et les hypoglycémies. Si l’effort est d’intensité modérée et pas trop long, c’est moins gênant. Donc idéalement, il faut s’entraîner pendant le laps de temps où l’on peut s’alimenter, de façon à s’entraîner avec de l’énergie rapidement disponible et de pouvoir récupérer avec un repas après l’effort ! », précise Ugo.

Le jeune est fortement
déconseillé :

• aux femmes enceintes
• aux femmes qui allaitent
• aux femmes qui souhaitent avoir un enfant
• aux femmes qui ont des retards de règle
• aux diabétiques de type 1
• aux enfants (bien sur !)
• aux adolescents
• dans le cadre de certains traitements médicamenteux

Alors si tu veux vraiment te lancer dans le jeûne intermittent, sache que NUTRI+ peut te renseigner ! Il y a justement une interview délivrée par l’un de nos guest nutritionniste sur les différents types de jeûne déjà en ligne. Grâce à ces contenus, tu pourras être orienté au mieux dans ta pratique.